Les contes populaires du cambodge rapprochent les hommes d'un bout à l'autre du monde.
Par-delà les savantes anlyses qui en dégagent les constantes et les variables des mouvements profonds s'expriment en images accessibles à tous : celles de la pauvreté, de la rencontre et de l'exil, de la nature et de ses au-delà, de la quête et de la trouvaille, du quotidien, du merveilleux.
Le mélange en est subtil, peu édifiant au sens de l'éthique, mais si clair au regard de l'être humain universel.
Le temps et l'espace des contes ne sont pas ceux du réel, mais ils sont la totalité de l'espace et du temps où s'inscrit tout le possible.
La participation de la littérature cambodgienne orale et écrite à cette expression fondamentale est significative et belle.
Comme il a enrichi le patrimoine artistique mondial par ses monuments le Cambodge apporte à l'univers des contes ses propres formules d'enchantement et d'explication du monde, sauvées de l'oubli des siècles et de l'anéantissement des guerres.