BIBLIOTHEQUE
SOURIRES DU PAYS KHMER
Renseignements
Fiche technique
AUTEUR : Geneviève BERGER
EDITEUR : Rotopresse, Edition du Donjon- Lagny sur Marne (77) - France
DATE PARUTION : 1979
NOMBRE DE PAGES : 142p
Près de 40 photos en N.B.
Extraits
"Aux rescapés de cet immense naufrage qui, en France ou ailleurs, luttent courageusement pour suvivre, à ceux qui ont tout perdu et non seulement leurs biens mais les tres les plus chers, à ces hommes et à ces femmes qui, avec le sourire, recommencent à zéro une existence ravagée, je crois devoir offrir ce témoignage de sympathie, si modeste soit-il.
Que mes souvenirs viennent se mêler ceux des autres, que de petits enfants exilés puissent un jour y respirer, si peu que se soit, l'air perdu du pays natal et le reste apparaît sans aucune importance."
"Si je n'ai pas montré le revers de la médaille c'est peut-être que je n'ai pas voulu le voir.
Sans doute il existe... en cherchant bien on trouverait une faille, de-ci, de-là.
Mais qui a jamais compté les rides sur le visage d'un être aimé ?"
Légende de Phnom Penh
"Sur la berge du Tonlé Sap, non loin du fameux confluent où les eaux croisent celles du Mékong issu des montagnes thibétaines, vivait une vielle femme, la dame Penh qui était pieuse et juste.
Un jour, en allant puiser de l'eau, Dame Penh vit dériver une chose qui ressemblait è un tronc d'arbre.
On était à une période de crue et le tronc d'arbre, quittant le courant central, dévia vers la zone innondée et vint s'échouer sur la rive, non loin de la vieille, intriguée.
S'approchant, celle-ci s'apercut que le tronc d'arbre était creux et contenait une statue d'or de Bouddha. N'était-ce pas un signe ? Et comment l'interpréter ?
Sans doute la statue naufragée demandait-elle un asile. Dame Penh emporta donc dévotement l'effigie précieuse en un lieu que ne menacait pas l'innondation : un monticule naturel qu'elle suréleva de ses mains jusqu'à une hauteur d'une vingtaine de mètres et qui devint un Phnom (une montagne).
Sur le Phnom fut construite une première pagode pour abriter la statue miraculeuse et autour du sanctuaire se groupa un village."
"La-haut, le vent agite parfois des clochettes dont le son aigrelet se mèle aux psalmodies des bonzes.
Ces clochettes ornent le stupa de la Dame Penh, le haut monument contenant ses cendres...du moins le croit-on et le symbole est joli : dominant la ville qui repose toute plate à ses pieds, veille le bouddha protecteur et, près de lui, dort sa vieille servante, au coeur même de la vaste cité qui lui doit sa naissance."
Retour au sommet
.
Retour au sommaire principal.
HOMEPAGE
.
Copyright © 1997
Christophe Vallantin-Dulac